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inPhobulle - Frédéric Dupin
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Photographies du site
Frédéric Dupin

Hébergement
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Y a-t-il un âge limite pour pratiquer le Judo ?

Il n’y a pas d’âge limite pour faire du Judo. Il faut cependant se munir d’un certificat médical autorisant la pratique lors de l’inscription. Au niveau des enfants il ne me semble pas souhaitable de commencer avant l’âge de 6 ans si l’on veut enseigner un minimum d’éveil au Judo. En dessous de cet âge les activités sont plus de l’ordre des activités physique et des jeux que du Judo. Un adulte peut débuter à tout âge. La pratique du Judo peut se poursuivre
Jusqu’à un âge avancé s’il est pratiqué dans un but éducatif contrairement au Judo sportif et compétitif qui ne s’adresse qu’à une élite et une population jeune. L’École Française de Judo/Ju-jutsu Traditionnel s’adresse à tous et nos clubs sont fréquentés par des adultes de 18 à plus de 80 ans…

 

Quelles lectures me conseillez-vous ?

Nous vous recommandons les lectures suivantes :

Origines du Judo
L’essence du Judo, recueil de textes écrits par Jigoro Kano, Budo éditions
Jigoro Kano, Judo (Ju-jutsu) méthode et pédagogie, Jean-François Hernandez, édition FABERT

Techniques
Kodokan Judo, Kodansha International
Le Judo vivant, par T. Sato et Isao Okano, Japan Publications, INC éditeur
Judo, par Ichiro Abé, Falise éditeur
Judo au sol, Alain Valin, édition Judo international

Histoire
Un million de judokas, Claude THIBAULT
Les pionniers du Judo français, Claude THIBAULT
Le Judo, école de vie, JL Jazarin, le pavillon roger Maria éditeur
Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon, Pascal FAULIOT, Albin Michel
Le traité des cinq roues, par Miyamoto Musashi, édition Albin Michel

Romans
La pierre et le sabre et La parfaite lumière de Eiji Yoshikawa

 

Quelle est la plus grande difficulté en Judo ?

La plus grande difficulté en Judo est sans nul doute la pratique des randori. C’est une étude libre qui ne doit pas tourner à la compétition. Lors d’un randori chacun doit s’exprimer, c'est-à-dire tester ces techniques, expérimenter de nouveaux enchaînements, esquiver et chuter. Le pratiquant ne doit pas bloquer et empêcher son partenaire de travailler. Les partenaires sans être consentants ne doivent pas transformer le randori en shiai. En randori, il n’y a pas de gagnant ou de perdant. On ne compte pas les points. Celui qui gagne c’est celui qui prend des risques et qui essaye et pas celui qui fait le moins de chutes. C’est difficile à réaliser car il faut trouver un juste milieu et aussi s’adapter au niveau de chaque partenaire. Ce n’est pas un problème nouveau; déjà à l’époque de Jigoro Kano la pratique du randori était jugée trop rude et trop physique.

 

Quelle est la différence entre le Judo et le Ju-jutsu ?

Jigoro Kano étudia dans les écoles de Ju-jutsu et réalisa une synthèse de ce qu’il y avait appris. Il prit les points forts de chaque école pour former un ensemble plus équilibré avec des techniques de projection, de contrôles au sol, d’étranglements et de clefs. Il élimina les techniques les plus violentes et dangereuses. Enfin il ajouta une dimension nouvelle « Do » que l’on traduit par « voie ». Il choisit ce terme Ju-do pour mettre en exergue cette dimension « la voie » qu’il voulait mettre en avant par rapport à la simple efficacité technique « Jutsu ».
Ainsi les techniques du Judo viennent bien du Ju-jutsu mais elles sont réalisées en additionnant les forces, en harmonie, en utilisant la force de l’adversaire en plus de sa propre force. C’est la voie du meilleur emploi de l’énergie ou de l’efficacité maximale. C’est la voie que doit suivre le judoka.

 

Les chutes m’impressionnent. Faut-il avoir peur des chutes ?

Il ne faut pas avoir peur des chutes, bien au contraire.
À l’opposé de la grande majorité des arts martiaux les chutes font partie de l’enseignement reçu par le judoka.
Il est donc le mieux armé pour les maîtriser. C’est un aspect essentiel du Judo car si on ne maîtrise pas les chutes, on a peur, on se fait mal et finalement on développe un judo exclusivement défensif (blocages, résistances, contre attaques, statique…).
Alors que le judoka libéré des chutes sera plus offensif, prendra des risques, expérimentera de nouvelles techniques ou enchaînements. Il progressera alors que l’autre stagnera. Il est donc fondamental de s’entraîner aux chutes et cela quel que soit le niveau ou le grade du judoka.
Une chute bien maîtrisée n’est pas douloureuse. Je peux même dire qu’il est très agréable de se faire projeter par exemple sur un balayage s’il est correctement réalisé. Il y a une sensation de flotter dans l’air.
Le pire serait de considérer les chutes comme un échec. C’est tout le contraire ! On chute, oui, mais on se relève plus fort de cette expérience et on est dans la voie du progrès.
Il faut aussi lutter contre notre orgueil qui nous commande de ne pas chuter.
Dans la vie quotidienne, savoir chuter est aussi important que savoir nager. Cela peu rendre de grands services dans certaines circonstances (verglas, escaliers, sol mouillé, vélo…).
Si on ne peut pas éviter la chute, on peut éviter les mauvais réflexes qui induisent systématiquement des lésions importantes comme luxation des coudes, entorses des poignets, traumatismes crâniens, ou fractures.

 

Faut-il être un athlète pour devenir un bon judoka ?

Le Judo est accessible à tous. L’athlète est certes avantagé mais cet avantage peut être compensé par la vitesse, l’agilité, la perception, l’acquisition des principes. Ainsi un plus faible peut vaincre un plus fort que lui. Cela nécessite un apprentissage plus long mais c’est tout à fait possible. Un judoka léger et peu puissant musculairement est condamné à faire du grand Judo car lui ne peut imposer sa force et est obligé de prendre la force de son adversaire. Il lui faut appliquer les principes de non-résistance pour avoir une chance de victoire. Être léger permet de développer une perception aux déplacements et attaques de l’adversaire qui est plus difficile à appréhender pour une personne plus athlétique. Rien n’empêche un athlète d’acquérir lui aussi ces principes et devenir ainsi un redoutable combattant. Notons enfin que Jigoro Kano lui-même était d’une assez faible constitution physique.

 

Faut-il absolument faire des compétitions ?

La réponse est clairement non. La compétition est une épreuve importante dans la formation d’un judoka mais il faut avoir envie de le faire, y être bien préparée physiquement et mentalement mais ce n’est pas la finalité du Judo. Il ne faut pas confondre un test, une épreuve et le but ultime d’un enseignement. La compétition doit être envisagée pour faire le point sur son efficacité, ses qualités et ses défauts afin de mieux orienter son entraînement. Mais cela ne concerne qu’une très petite minorité de personnes motivées et sachant gérer le stress sur une petite période de la vie d’un judoka. D’autant plus que les compétitions actuelles ressemblent la plupart du temps à une espèce de lutte habillée qui ne ressemble plus au Judo.

 

C’est quoi le Judo traditionnel par rapport au Judo ?

Pratiquer un Judo traditionnel, c’est rester fidèle avec la signification du mot Judo, c'est-à-dire « meilleur emploi de l’énergie ».
Cela se traduit concrètement par des entraînements spécifiques et une méthode d’enseignement basée sur les principes et fondements du Judo. C’est un Judo où l’on additionne les forces et non où on oppose la force à la force. C’est avant tout une éducation du corps et de l’esprit et pas une recherche de performances et d’exploits sportifs. L’efficacité maximale est recherchée en additionnant ma propre force et celle prise à mon partenaire.

 

Combien d’années faut-il pour former une ceinture noire ?

Il faut environ quatre années pour former une ceinture noire. Bien évidemment cela est une moyenne qui dépend du nombre d’entraînements par semaine et de la régularité du judoka. Tout le monde peut y arriver sans avoir de qualités physiques particulières. Le Judo est plus un comportement à acquérir qu’une somme de techniques à accumuler.
Si l’on comprend et que l’on fait preuve d’éveil les progrès peuvent être rapides. La ceinture noire n’est d’ailleurs qu’une étape, un point de départ pour se perfectionner et non pas la fin de la formation d’un judoka.

 

À quoi servent les katas ?

Les katas sont trop souvent assimilés à des exercices imposés que le judoka doit présenter pour passer un grade. Réalisés dans ce seul objectif, les katas ne servent à rien.
Cependant si l’on apprend à les déchiffrer et à décrypter les messages et théories qui contiennent alors la richesse des katas est impressionnante. Chaque mouvement d’un kata permet de découvrir une facette du Judo et d’imaginer des applications concrètes dans l’entraînement, le randori et le shiai. Le décryptage des katas est une spécificité de notre école.